• Lester Levenson explique que ce ne sont pas les émotions qui s’accrochent à nous, mais plutôt nous qui nous accrochons aux émotions. Dans ses enseignements, il partage avec ses élèves des mots de sagesse qui remontent aux écrits les plus anciens. Par exemple, il rappelle de n’avoir « aucun attachement, aucune aversion ». Cela signifie qu’il ne faut pas forcer pour « faire arriver » les choses, qu’il ne sert à rien de s’accrocher à un résultat, ou encore qu’il est inutile de juger une personne ou une situation.

    Ceci nous amène, d’une façon naturelle, à adopter l’attitude délicieuse de « Je m’en foutisme divin », pour reprendre l’expression de Louise Gervais. En anglais, Lester parle de « hootlessness », soit un divin détachement, ce qui correspond à la suite de « aucun attachement, aucune aversion ».

     Pour en savoir plus sur la méthode de Lester Levenson, lire l'article:

    http://eft-facile.eklablog.com/la-methode-de-lester-levenson-c17372616

    Nous vous proposons ci-après un petit exemple qui peut vous aider à lâcher :

    1re étape : cerner le problème

    Pensez à une émotion qui vous dérange : une peur, une colère, une tristesse, etc. Concentrez-vous sur la région de votre corps dans laquelle vous sentez cette émotion. Quelle image vous vient en pensant à elle ? Quelle couleur ? Notez l’intensité de cette émotion sur une échelle de 0 à 10. Notez le résultat.

     

    2e étape : le tapotage

    Maintenant, vous aller tapoter sur les différents points, tout en disant les phrases suivantes :

    HT : Cette (dites l’émotion),

    DS : Que je ressens dans (dites l’endroit de votre corps où vous la sentez),

    CO : Elle ressemble à (dites l’image qui vous viens), 

    SO : Je ne sais pas si je pourrai la laisser aller. 

    SN : Est-ce que je veux vraiment la laisser aller ?

    SL : Ou bien, je préfère la garder ?

    CL : Je ne sais pas ?

    SP : Si je pouvais ?

    SB : Je le ferais ?

    Poignets : Quand ?

    Répétez plusieurs fois l’ensemble de cette ronde, si c’est nécessaire. Vous serez étonné des résultats. 

     Extrait du livre: EFT, mode d'emploi. Editions Jouvence. Ecrit par Maria-Elisa Hurtado-Graciet et Luc Bodin


  • Je remercie Agnes Pauperqui a partagé cette routine quotidienne lors d'une téléconférence:

     Les phrases qui suivent sont données à titre d'exemple, je vous invite à écrire vous même votre propre routine quotidienne avec vos propres mots.

     La première ronde sera dédiée à balayer toutes les vieilles habitudes qui nous limitent et nous enferment, par exemple:

    (Précision: à chaque phrase vous changer de point: point karaté, sur la tête, sourcil, etc...)

    "Aujourd’hui je lâche mes vieilles habitudes de…

    - de vouloir tout contrôler

    - de tristesse

    - de manque de...ou de peur de manquer de...

    - de culpabilité

    - de jugement envers moi même et/ou envers les autres

    - de limitations

    - de penser que je n’ai pas le temps

     

    Ensuite, nous allons tapoter sur les ressources ou valeurs que nous voulons ancrer en nous:

    Aujourd’hui je m’ouvre à plus de…

    - de joie

    - de légèreté

    - de confiance

    - de liberté

    - de simplicité

    - de surprise

    - des nouvelles connaissances

    - de confiance

    - de paix

    - de souplesse

    - de gratitude 

     


  • Avant l’arrivée du SAMU

    Nous nous étions donné rendez-vous, mon mari et moi ainsi que deux autres couples d’amis, au restaurant d’un superve relais château. Il faisait très chaud ce jour-là.  Un de nos amis montra, dès son arrivée, des signes de fatigue. Son visage était très pâle. Nous avons mis cela sur le compte de la chaleur ainsi que de la fatigue du trajet en voiture. Nous pensions qu’après un peu de repos, il se sentirait mieux, mais ce ne fut pas le cas. Au cours de l’apéritif, l’état de notre ami ne s’était aucunement  amélioré. Tout au contraire il commençait à éprouver une gêne pour respirer. Quelques instants plus tard, cette oppression se mit à l’angoisser. Son état empirait et sa femme présentait une inquiétude croissante.

    J’ai alors entrepris de lui faire de l’EFT pour tenter de le calmer.  J’ai senti qu’il valait mieux ne pas le toucher. Par contre, je pouvais faire l’EFT sur moi, à son intention (c’est ce que l’on appelle l’EFT par procuration). Je lui ai demandé de me dire ce qu’il ressentait et, avec les mots qu’il mettait sur ses ressentis, j’ai fait l’EFT sur moi-même. Avec l’aide de mes amis, nous avons ainsi traité son angoisse, son oppression et sa difficulté à respirer. Je n’avais rien dit aux autres et pourtant, nous nous sommes tous retrouvés à faire de l’EFT ensemble pour lui, avec ses propres mots.

    Il s’est mis à bâiller et son visage a récupéré petit à petit un peu  de couleur. Il avait retrouvé son calme et son comportement habituels. Rassurés, nous avons repris le cours de notre repas. Cependant, quelques instants plus tard, de nouveaux symptômes sont apparus, avec des manifestations physiques comme une oppression thoracique, une douleur dans la poitrine ainsi que dans le bras gauche. Nous avons décidé cette fois d’appeler le médecin le plus proche. Arrivé très rapidement, celui-ci diagnostiqua un probable infarctus. Il appela aussitôt le SAMU et ordonna son transfert à l’hôpital.

    Notre ami se trouvait dans une situation grave, dont l’issue était incertaine. Malgré cela, il nous a surpris très agréablement car les signes d’angoisse et d’oppression observés précédemment avaient disparu. Il était tranquille et serein. L’EFT lui a permis de rester calme jusqu’à son départ à l’hôpital, et son épouse également. Tout s’est passé de façon paisible.

    Il est évident que l’EFT ne remplace pas l’assistance médicale en cas d’urgence. Mais cela peut être une aide précieuse pour soulager un état émotionnel intense qui serait défavorable au bon dénouement de la situation.

     EFT, mode d'emploi. Editions Jouvence. Maria-Elisa Hurtado et Luc Bodin


  • La guérison d’un vitiligo

     

    Pascale m’avait demandé une consultation par téléphone parce qu’elle habitait à  1000 km de chez moi.  Elle avait des taches blanches sur la figure depuis trois mois et après plusieurs visites chez le médecin, il lui avait été diagnostiqué un vitiligo. Tous les traitements qu’elle avait essayés jusque-là n’avaient donné aucun résultat.

    Comme elle ne connaissait pas l’EFT, je lui ai envoyé un document par courrier afin qu’elle puisse repérer les points à tapoter sur son corps et nous nous sommes donné rendez-vous la semaine suivante au téléphone.

    Nous avons commencé par traiter le choc émotionnel qu’elle avait eu quand elle avait vu apparaître ses taches sur la figure, ainsi que les émotions qu’elle ressentait lorsqu’elle se regardait dans la glace ou lorsqu’elle sortait dans la rue ou encore lorsqu’elle entendait les commentaires des gens qu’elle rencontrait. Elle ne voulait plus se montrer aux gens, dans son travail, dans la rue ni même dans sa famille parce qu’elle avait honte.

    Une fois toutes ces émotions soulagées, j’ai fait une petite enquête pour savoir ce qui s’était passé un peu avant l’apparition des premières taches. Au début elle ne voyait rien de particulier. Mais comme j’insistais, elle avait fini par se souvenir que, juste avant l’apparition des taches, elle avait eu un choc en apprenant que son ex-mari avait été mis en prison. Elle avait appris la nouvelle par téléphone et avait reçu le choc « en pleine figure ». Elle ne s’y attendait absolument pas. À la suite de cela, un grand sentiment de honte s’était développé. Elle avait tellement honte qu’elle n’en avait parlé à personne, pas même à son petit garçon.

    Nous avons alors commencé à traiter toutes les émotions qui l’empêchaient d’en parler aux autres jusqu’à qu’elle comprenne que tout le monde peut faire une bêtise un jour et qu’il serait bien qu’elle accepte ce qui était arrivé. Là-dessus, nous avons fini la première session. Elle se sentait soulagée d’un grand poids parce qu’elle avait commencé à dédramatiser la situation.

    Au début de la deuxième session, elle m’a annoncé avec joie que ses taches avaient beaucoup diminué et qu’il lui semblait même qu’elles étaient en train de disparaître peu à peu. Il faut dire qu’elle avait fait un grand pas : elle avait réussi à parler de son histoire avec son père et avec quelques collègues de travail. Mais elle n’arrivait pas encore à en parler avec son fils. De plus, elle avait des difficultés à accepter complètement la situation, car elle vivait sa séparation d’avec son mari comme quelque chose de « moche ». Nous avons continué à travailler sur ses émotions.

    La troisième séance a été réalisée en direct. Car me trouvant précisément dans la ville où elle habitait, j’ai pu faire sa connaissance et constater qu’elle était très belle. Il ne restait qu’une petite tache sur sa joue. Comme par hasard, elle m’expliqua que c’était à cet endroit-là que son garçon avait l’habitude de lui de faire des bisous. Nous nous sommes alors regardées et nous avons tout de suite compris ce qu’il fallait travailler. Nous avons alors agi sur la peur d’en parler à son fils. Et comme c’était très difficile pour elle de franchir le pas, elle a décidé de le faire pendant qu’ils seraient en vacances.

    Quelques semaines plus tard, elle m’a téléphoné pour m’annoncer que la tache sur son visage avait entièrement disparu. Elle avait tout raconté à son enfant qui n’avait pas été du tout surpris.

    Pendant longtemps il est demeuré une minuscule tache, qu’elle seule voyait et qui a disparu lors que son mari est sorti de prison.   

    EFT, mode d'emploi. Editions Jouvence. Maria-Elisa Hurtado et Luc Bodin

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     

     






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